Des questions ? La FAQ est là pour ça !


Cette question revient souvent, il est naturel de vouloir se rassurer avant de signer ou de payer pour une expérience inédite. Il n’existe pas de diplôme pour encadrer des stages de bushcraft / survie, c’est autant une bonne chose car l’accessibilité de la nature doit primer, mais autant une mauvaise chose car n’importe qui peut s’y mettre. Il y a un nombre infini de profils dans notre milieu. Des anciens militaires (comme Gatien de Horizons Aventure ou Philippe de Wild Max), des animateurs nature ou des professeurs (comme Alban Cambe), des infirmiers (comme Eléonore de Time on Target), des aventuriers (comme Angelo Cantero ou Rémi Camus), des botanistes (comme Laurence Hildegarde). Ils apportent tous un angle d’attaque unique sur nos disciplines, c’est autant de richesse qu’il existe d’écrivains de styles différents pour former la littérature. Pour notre part, notre instructeur a plus de dix-huit ans d’expérience d’accueil du public mineur dans l’animation et huit ans avec du public majeur en tant qu’ancien encadrant sportif (Roller loisir et acrobatique). Dans l’animation, la relation aux parents est primordiale quand on est directeur ou adjoint. Renan a organisé plusieurs séjours en mini-camps en forêt, des raids en montagnes, des séjours itinérants à vélo avec soutien logistique, des camps scouts fixes ou en itinérance. Il est également formateur au sein du scoutisme français et possède des diplômes de formateur et de secourisme. Il dispose désormais de 9 années à encadrer des stages dans la nature. A titre personnel, il en est à sa 13ème expédition solo (tour de Bretagne à pieds, en vélo, Tour d’Irlande en vélo, rando solo dans les Pyrénées, descente de la Dordogne en radeau…).

Renan a passé son AFPS avec l’armée à ses 16 ans, jusqu’à la mutation vers le PSC1, actualisé tous les ans avec la Croix Rouge ou les Sapeurs-Pompiers. Faisant des camps ados chaque été (2 mois) il maintient affûtées ses capacités à soigner les blessures issues de la vie en forêt, sans compter ses blessures (personne n’est parfait). Cela veut dire que s’il vous arrive un pépin, nous saurons réagir et gérer les premiers secours en attendant les professionnels. Nous avons également un médecin attitré (salut Sophie) pour les expéditions longues durées. Il dispose du BAFA, d’un diplôme de formateur (FIF) et tente de passer son CQP randonnée en VAE (en négociations…).

Non. L’un de nos anciens moniteurs-stagiaires était un ancien fantassin, nous avons des intervenants extérieurs dans la police et la gendarmerie. Mais nous avons une bonne expérience AVEC les militaires. Notre fondateur, Renan, a déjà conseillé ou formé plusieurs militaires pendant leurs classes, avant la fameuse semaine de bivouac. Plus récemment, il a collaboré avec une équipe d’anciens légionnaires sur l’utilisation sociale de la survie pour monter des stages de réinsertion professionnelle. Ce que nous retenons de ces expériences, c’est que les militaires sont des humains avant tout, leurs besoins sont les mêmes qu’un stagiaire lambda. Donc si votre véritable question est “pouvez-vous intervenir” auprès de militaires (dans le cadre privé ou dans votre régiment), la réponse est oui. Le feu, l’eau, l’abri, les noeuds, les techniques de dissimulation de sa présence, les brancards improvisés, les structures portantes en bois… Tout est possible, contactez-nous. Toutefois, nous n’apprenons pas le pistage humain, les arts martiaux, les pièges létaux.

Nous ne tenons pas vraiment le compte, mais en cumulant les formations scoutes, les activités scolaires et les stages en forêt, cela monte à 200 personnes par an environ, soit 60% d’enfants et à peu près 40% d’adultes.

Oui. Premièrement nos activités sont originales de par notre intérêt pour différents mondes qui se croisent (OPEX, survie, bushcraft, scoutisme…).  Nous pouvons donc vous torturer en vous interdisant la tente d’un côté, tout en vous autorisant à manger du magret de canard à la sauce au miel de l’autre côté. Ou bien vous faire construire un abri sans outils, et dans l’heure qui suit proposer un atelier de woodcraft (artisanat du bois) avec un couteau croche ou une gouge, une tarière, une plane ?

Quant à la localisation, nous sommes basés en Bretagne (mais nous pouvons nous déplacer dans toute l’Europe sans soucis). Par conséquent nous sommes spécialisés en climat humide et froid, sans neige, plutôt forestier. Une forêt bretonne simulera très bien un coin perdu vous pourriez vous perdre, bien plus régulièrement qu’un désert ou une montagne. Si vous avez un projet de développer un réseau de voyages à l’étranger avec un chef de convoi / accompagnateur, nous cherchons à nous développer (zone Maghreb et zone Balkans).

Je répondrais les deux même si on est toujours dans la nature. On ne peut décemment pas proposer une activité dans laquelle certains n’ont aucune compétence, sans les former solidement sur le plan théorique au préalable. Même les vieux briscards qui ont tout vu, tout lu, tout entendu, ont des trous de mémoire ou de saines ignorances de certains sujets. On sera donc dehors, allongés dans le sous-bois ou posés sous un tarp par une pluie battante à apprendre nos leçons. Entre chaque explication, un atelier pratique pour appliquer directement le savoir. Nous croyons beaucoup en cette pédagogie qui consiste à écouter puis à regarder et enfin à faire, cela permet de retenir le maximum d’informations. Bien entendu plus vous progresserez et plus nous pourrons laisser de côté les feuilles et les schémas, pour développer vos compétences pratiques à fond.

Fonctionnant beaucoup “par groupe” généralement le stage sera adapté à votre groupe, où le niveau devrait être homogène. Chacun pourra être challengé selon son niveau avec des techniques toujours plus complexes. Toutefois, à votre premier stage à la Skol Louarn, nous irons doucement afin de vous permettre d’acquérir les bases. Par contre à votre deuxième stage, nous franchirons un cap dans la difficulté pour vous permettre un épanouissement personnel optimal. A chaque stage on présentera l’équipe et la zone, puis une introduction sur le domaine envisagé. Ensuite nous partirons pour divers ateliers, ponctués de pauses pour sociabiliser un peu. Votre groupe choisi les ateliers en avance pour personnaliser à fond votre expérience.

Avant chaque stage nous envoyons aux inscrits un trousseau type (liste) de choses à prendre. Bien entendu pour un stage de survie en théorie tout tient dans les poches, mais nous ne ferons pas les têtes-brûlées, le sac habituel sera non loin de là dans un véhicule. Pour un stage dans la nature il faut grossomodo un sac à dos, à boire et à manger, une popote en métal, un couteau, un duvet, un poncho… Les trucs qu’on veut avoir avec soi si on dort là-bas, s’il pleut, si on doit faire à manger.

Voir la section « tarifs »

Oui bien sûr, que ce soit pour les dames ou les messieurs qui, on le comprend, ne souhaitent pas s’afficher devant tous en s’habillant, nous fournirons autant d’intimité qu’il vous en faudra. On pourra tendre une bâche pour faire la toilette ou se changer, ou vous laisser l’accès à notre cabane, suffisamment grande pour se vêtir dedans. Pour les toilettes, nous possédons désormais des toilettes sèches sur le terrain (Merci Pierrick pour le coup de main), mais nous avons des pelles également.

Et bien, sur le principe oui, nous acceptons les enfants à partir de 12 ans sur les stages adultes. Pourquoi 12 ? Parce qu’il faut manipuler un couteau, faire du feu, boire de l’eau de rivière, manger ce qu’on trouve. Un enfant ne voit pas ou ne comprend pas les choses comme un adulte, il faut alors lui expliquer convenablement, en détail et lentement. Or, pendant un stage, le temps d’un atelier passe déjà trop vite pour tout voir, nous manquerons tout simplement de temps et l’enfant risque de comprendre de travers ou de s’ennuyer rapidement. Trop dangereux pour s’y risquer, c’est aussi cela savoir anticiper les risques.

Toutefois, dans le cadre des stages Familles nous acceptons les enfants au CP (6-7 ans) car justement nous travaillons sur le rôle de chacun au sein de la famille, dans une situation d’isolement forestier, et nous prenons le temps. Raison pour laquelle ce stage est réservé aux familles (afin que personne ne râle parce qu’on prend longtemps à expliquer quelque chose de simple). On est dans ce cas dans ce que nous appelons “la survie douce”, pour l’enfant ce sera comme du camping en forêt.

Encore une fois, l’âge est négociable, j’ai des scouts de 9 ans qui pourraient enseigner l’atelier feu ou couteau, et des grands dindons urbains de 16 ans à qui je ne confierais pas un couteau à beurre.

N’hésitez plus, un petit email envoyé à skollouarn35 @ gmail.com et on en discute ! Si c’est pour préparer un tour du monde en solitaire, ou pour partir en forêt de temps en temps… On trouvera toujours une solution tarifaire pour s’adapter aux projets les plus fous. Si vous souhaitez par exemple organiser une journée avec des personnes handicapées (mentales ou physiques) c’est totalement envisageable. 

Nous avons de l’expérience dans les IME (public autiste ou déficient) ou les PMR, notamment pendant un stage de self-defense mémorable où notre moniteur s’est pris une clé de bras par une stagiaire en fauteuil. C’était un grand moment d’adaptabilité, où elle a ensuite pu se reposer en entrant et sortant seule dans son hamac. A la Skol Louarn nous n’acceptons pas de dire “non ce n’est pas faisable”. La seule condition est que le public visé ait l’âge ou la capacité à comprendre le danger des outils et à respecter les consignes pour ne pas se blesser avec.

Allez vite voir notre formule entreprise qui correspond parfaitement à ce besoin. Nous contacterons alors la personne en charge pour lui présenter nos formules et tarifs, ainsi que monter un contenu pédagogique adapté à votre demande. Moments mémorables garantis.

Ceux qui vous répondent “cher” ne sont pas de bons conseils. Notre fondateur a acheté la plupart de son matériel quand il était étudiant (i.e pas bien riche). Comme une première voiture pour un jeune, il peut être très pédagogique de lui prendre une charrette cabossée pour lui laisser le temps d’acquérir de l’expérience de la finesse, avant d’envisager un coupé sport ou une berline. Démarrez avec ce que vous avez sous la main, un vieux sac à dos, une couverture en laine, un couteau de jardinage, de la ficelle de bricolage… lisez beaucoup, regardez plein de vidéos (évitez les youtubeurs qui veulent simplement briller ou attirer l’attention), parlez aux pratiquants via les réseaux sociaux, les forums. N’écoutez pas ceux qui vous donnent un seul son de cloche comme étant la vérité absolue, remettez en cause, questionnez, demandez-vous ce qui vous plairait.

On peut s’équiper correctement pour 200€, c’est une somme bien sûr, mais on ne vous demande pas de tout prendre en même temps. Une chose est sûre, un bon sac à dos neuf coûte 60-100€, un bon duvet 3 saisons coûte 100€, un bon couteau 15-20€, une gamelle 20€. Si vous avez l’envie mais pas le budget, Emmaüs est votre ami. N’hésitez pas à augmenter le tarif si vous tombez sur une bonne marque qui aura échappé à l’oeil des bénévoles, c’est pour la bonne cause. Là-bas, pour 20€ vous aurez tout le matériel requis. D’ici 2-3 ans quand vous aurez achevé ce vieux matériel, il sera alors temps de vous intéresser aux sacs à dos à 300€, aux duvets à 150€, aux couteaux à 100€ (notre moniteur a fait 10 pays avec un couteau à 30€ cela dit). Toutefois posez-vous la question : est-ce que je veux ce matériel, ou est-ce que j’en ai besoin ? Un sac à 300€ pour 10j de rando dans l’année…

Nous n’avons pas la prétention d’avoir tout vu et tout lu. Tout livre publié mérite qu’on s’y penche selon nous. Après, c’est une question de bon sens. Si la lecture vous pèse, optez pour un livre de poche, synthétique mais clair et rapide à comprendre. Si vous voulez tout savoir des noms de crottes animales (les laissées, les fumées, les moquettes) et que le détail de chaque chose vous passionne, alors prenez un gros livre de bibliothèque. Dans tous les cas, aucun livre ne remplacera une saine et sécuritaire expérience de terrain ! En commençant par une après-midi, un pic-nic en forêt, on observe, on prend des notes, on écoute. Puis une journée à crapahuter en forêt, on campe dans le jardin d’un ami en bordures de forêt, dans un champs voisin… Lorsque vous aurez de bons automatismes et des gestes sûrs, trouvez-vous un coin de bois-forêt privé où vous avez le droit de bivouaquer et EN AVANT !!! (Guingamp)

RENAN : “En ce moment pour ma part, je lis un livre généraliste sur la forêt « Le Guide nature en forêt » acheté 17€ aux éditions Salamandre. Il contient tout le savoir de base (arbres, plantes, animaux, champignons) pour le bushcraft. Je lis également un livre sympa sur les champignons (trop complet pour aller en forêt avec) nommé « Champignons » aux éditions L’imprévu (pas de prix, c’est un cadeau de belle-maman). Quand la phase champignon sera passée je lirai un bouquin sur la reproduction des espèces pour mieux comprendre quand chasser un chevreuil ou un lapin, et quand les laisser en paix. Les comprendre pour mieux les aimer.”